Transmission du 25 décembre.
Chers tous,
Je souhaite à tous la période la plus sainte. Noël, le moment où le Christ est né. C’est ce que nous disons chaque année et pourtant, réfléchissons-nous davantage à ce que cela signifie ? Pourquoi célébrons-nous cet événement chaque année ? Essayons d’aborder la question sous un autre angle. Et si chaque année, à cette époque, la conscience du Christ naissait dans nos cœurs ?
Et avec l’expansion du Christ dans nos cœurs vient inévitablement le temps du test de la foi. Lorsqu’il nous est demandé de développer l’Amour dans notre cœur, il nous est en même temps demandé de renforcer notre foi. C’est ainsi que des défis viennent nous aider à y parvenir. Même Matthieu, l’homme le plus rationnel et le plus intelligent de la Terre, a regardé Jésus dans les yeux et l’a suivi. Parce que son cœur lui disait de le faire. Lorsque votre cœur vous parle, l’écoutez-vous ?
La vérité trouve toujours son chemin, nos peurs qui nous empêchent de vivre cette vérité refont surface, pour que nous les remarquions. Nous les voyons une à une, nous travaillons avec elles au fur et à mesure qu’elles se présentent, chaque soir nous guérissons la journée écoulée et ce faisant nous purifions notre âme. Et nous allons de l’avant.
Peur d’échouer
Parfois, ce qui nous empêche de progresser, c’est la pression de la performance. Nous avons tellement peur de décevoir les autres, de nous décevoir nous-mêmes, de décevoir Dieu, que nous finissons par être paralysés. Lorsqu’une situation que nous n’avons pas su gérer dans le passé se présente, nous sommes paralysés par la peur que la même chose se reproduise. Que nous ne soyons pas capables de la gérer à nouveau, que la même peur ou même une autre peur surgisse et que nous la gâchions. Nous finissons donc par avoir peur d’avoir peur. Mais dans ces moments-là, nous devons faire appel à tout ce que nous avons appris, à tout le travail que nous avons fait, à tout l’Amour que nous avons ouvert dans nos cœurs pour comprendre que ce n’est pas obligé d’être comme avant. C’était le cas, mais ce n’est plus le cas. Quelle foi faut-il pour croire que, quelle que soit la peur qui surgit, nous pouvons la gérer ? Que nous serons protégés et guidés ? Quelle foi faut-il pour cela ? De combien de foi avez-vous besoin pour le ressentir ?
Les portes du Ciel s’ouvrent à ceux qui ouvrent leur cœur. À ceux qui parviennent à vaincre leur peur, à ceux qui choisissent la Lumière. Il faut comprendre que la peur ferme tous nos canaux de transmission, les glandes, les chakras, notre corps éthérique s’affaiblit, le système nerveux se suractive, amortissant notre système immunitaire et notre corps mental s’engage. Et c’est à ce moment que nous commençons à vivre dans une non-réalité faite de peur. Nous ne voyons plus la réalité, nous perdons notre énergie car notre attention se fixe sur des éventualités que nous avons inventées, ce qui nous affaiblit. Moins vous avez de peurs, plus votre niveau d’énergie peut augmenter.
Vos peurs vous sont montrées encore et encore dans différents contextes dans l’espoir qu’un jour vous réalisiez que vous êtes plus fort qu’elles.
Qu’elles n’ont pas de pouvoir sur vous, à moins que vous ne choisissiez de leur en donner avec votre libre arbitre. Qu’il y a plein de créatures dans le monde invisible prêtes à se nourrir de votre énergie tant que vous laissez les fenêtres ouvertes, car toutes les entités ne vivent pas dans la Lumière. Réalisons que moins vous avez de peur dans votre cœur, plus vous créez d’espace pour l’Amour et plus vous vous rapprochez de Dieu. Sur notre chemin, nous trouvons des parties de notre foi qui sont couvertes, brisées, déguisées, cachées, enterrées par notre peur. Au fur et à mesure que nous progressons, nous les défaisons, les ramenant à la surface, au cœur de nos corps énergétiques, augmentant non seulement notre foi, mais aussi notre niveau d’énergie.
Ce chemin est très déroutant, mais au fur et à mesure que les couches de l’oignon sont épluchées, que nos ombres sont transmutées une à une, nous avons des aperçus d’une vie remplie d’Amour. Et une fois que nous le ressentons, nous réalisons qu’aucune peur au monde n’est digne de ne pas vivre dans l’Amour, que nous ne voulons pas perdre cet état à nouveau. Et c’est reparti pour la peur de la peur. Maintenant que nous avons dégagé beaucoup d’ombre, il nous faut réapprendre à vivre, à vivre dans le bonheur. Lorsque le chaos survient, nous avons tendance à nous accrocher aux vieilles méthodes connues, aux peurs et aux habitudes. Mais nous avons déjà transmuté ces façons de faire, nous ne nous y sentons plus à l’aise. C’est donc le contraire qui nous est demandé. De trouver l’œil du cyclone. De nous écouter plus que jamais. D’avoir plus de foi que jamais. De nous reposer quand nous en avons envie, même s’il y a des milliers de choses à faire. Faire A même si tout le monde dit de faire B, parce que nous croyons vraiment que A est la réponse. Et quelles que soient les conséquences apparentes, et si ce n’était qu’une pièce de théâtre ? Et si ce n’était qu’un test ? Et s’il n’y avait pas de conséquences ?
C’est là que la force de la routine se manifeste. Si chaque jour, nous mettons en place des rituels qui purifient tous nos corps, de bouger, de prier, de se concentrer, de se reposer, de se vider l’esprit et que nous les faisons sans aucune attente, c’est dans les moments de chaos que nous pouvons y revenir, au lieu d’utiliser nos vieilles méthodes dysfonctionnelles. Nous pouvons reprogrammer nos réactions fondées sur la peur pour nous tourner vers le Centre. Pour venir à l’Amour à la place. Choisir la foi à la place. De choisir la foi et Dieu à la place. Ainsi, nous pouvons demander à Dieu, à nos anges, à nos guides, chaque jour, de nous aider à faire ce que nous sommes censés faire, à aider ceux que nous sommes censés aider, à transmuter ce que nous sommes censés faire, sans peur, sans doute, avec un calme absolu, dans le Centre. Apporter chaque jour le Royaume de Dieu sur la Terre. Se tenir près de Dieu, lui qui dirige ma main et ma voix. S’abandonner à cet idéal aujourd’hui et à partir de maintenant. Choisir la foi plutôt que la peur, choisir de créer le Nouveau et non de perpétuer l’ancien. Choisir de nous pardonner et de pardonner à tous, comme Jésus nous l’a enseigné.
Être assez pur, assez éveillé pour entendre, sentir, partager ce que nous avons accepté de partager dans cette vie. Il n’y a pas d’objectif plus pur, plus grand et plus important que celui-là.
Osez écouter votre cœur, gardez la foi. Osez ne suivre personne d’autre en ce moment, mais seulement votre guidance. Elle parle haut et fort, écoutez-la. Gardez votre corps propre comme il se doit, faites attention à tout ce que vous écoutez, voyez, faites et permettez d’influencer vos décisions. Osez calmer votre esprit et prendre des décisions à partir de votre cœur. Osez être centré. Et vous découvrirez bientôt qu’il n’y aura pas de conséquences ou qu’elles seront bien moins graves que ce que vous pensiez. Voyez à travers les yeux de votre cœur.
Avec Amour,
Merci.